Clic ici - reclic
(Merci Gérard)
A l'origine, une idole est une représentation de la divinité, objet de culte. Puis la divinté même que l'idole représente.
Peu à peu, la religion ayant perdu du terrain, l'idole est une star pour laquelle le public a une grande admiration, star de la scène, du sport..., à qui l'on prodigue les honneurs, qui peut même servir de modèle.
L'idole est une personne qui est l'objet d'une affection excessive, d'une passion : "Je t'aime. Je t'adore. Je t'idolâtre" (Mallarmé).
L'idolâtrie moderne se manifeste par une obsession de tout ce qui touche, de près ou de loin, à la vie de l'idole. Cet investissement disproportionné ne serait-il pas pour certains idôlatres une manifestation inconsciente d'un manque, une façon de se construire en s'identifiant à une personnalité qui leur semble forte ?
Pour que vous compreniez mieux ce qu'est une idole - et surtout découvrir qui est la vôtre -, voici un petit jeu :
1) Choisissez un chiffre entre 1 et 9.
2) Multipliez-le par 3.
3) Additionnez 3 et multipliez encore par 3
4) Vous obtenez un nombre de 2 ou 3 chiffres.
5) Additionnez ces chiffres ensemble.
Avec le chiffre obtenu, voyez qui est votre modèle selon la liste ci-dessous :
1. Einstein
2. Nelson Mandela
3. Marilyn Monroe
4. Gandhi
5. Bill Gates
6. Monica Bellucci
7. Soeur Emmanuelle
8. Hitler
9. Moi
PS : Arrêtez de chercher d'autres chiffres. Je suis votre idole et faites-vous à l'idée !
Passant tout à l'heure devant la FNAC, je n'ai pas résisté à entrer y respirer l'odeur des livres, odeur qui m'enivre au plus haut point, physiquement à cause de l'encre et du papier, et moralement parce que je ne sais où donner de la tête devant cet amoncellement de culture...
Ce "Dictionnaire inattendu de la langue française" m'a fait un clin d'oeil, auquel j'ai répondu derechef en m'en emparant goulûment. Je lis la quatrième de couv et ce propos de l'auteur : "ma dépendance aux bizarreries du langage est aussi puissante que l'héroïne puisque je me sens drogué à l'homophonie, à la paronymie et autres oxymores".
Cet ouvrage s'annonce incontournable. Je l'ouvre donc, au hasard, et je tombe sur : APHARESE & APOCOPE !
Explications :
Si l'on veut gagner du temps, rien de tel que de voyager en bus et non en autobus, en car et non en autocar, de prendre son vélo et non son vélocipède, son auto et non son automobile. Dans le cas du bus et du car, ces deux mots ont en quelque sorte perdu leur tête : c'est une aphérèse. Dans le cas du vélo et de l'auto, le mot a perdu sa queue, c'est l'apocope. Etc.*
Je sais bien que quelques-uns de mes fidèles lecteurs connaissent déjà ces mots, n'est-ce pas ?
Après 270 pages de définitions, l'ouvrage se termine par "le petit jeu du dictionnaire" : un mot, trois définitions. Par exemple, EPOUTIR : 1. Jeter quelqu'un dans l'étonnement, la surprise. 2. Débarrasser (une étoffe) des corps étrangers. 3. Emousser en ôtant, en cassant ou en usant la pointe.
Vous l'aurez compris, ce livre est indispensable à tout amoureux de la langue française. J'en ai donc acheté deux exemplaires d'emblée, un pour moi car charité bien ordonnée commence par soi-même, et l'autre pour l'offrir, car je ne peux que partager ce que j'aime avec ceux que j'aime. Sinon, à quoi bon ?
* Vous connaissez bien sûr l'histoire de la petite souris ; je vous l'ai déjà racontée mais sa moralité reste toujours de circonstance.
C'est une souris qui veut traverser une route assez fréquentée car de l'autre côté se trouve un alléchant morceau de fromage. Donc elle traverse mais juste au moment où elle est presque arrivée, une voiture survient et la roue lui passe tellement près qu'elle lui coupe un morceau de queue. La souris est vraiment désolée, de quoi ai-je l'air sans ma queue, se dit-elle... Alors elle se décide à traverser de nouveau la route dans l'espoir de se recoller son bout de queue. Mais une autre voiture survient et cette fois notre souris perd la tête.
Moralité : Mesdames, ne perdez pas la tête pour un petit bout de queue !
... vendredi 25 novembre ce midi ou à 18h30, au Marché international des villes jumelles, place Jeanne d'Arc, à Aix-en-Provence, où Artisanat et Gastronomie sont au rendez-vous.
A l’extérieur sous les pagodes, vous pourrez déguster :
Bretzel, saucisses, raviolis, spätzle..., de Tübingen
Pâtes et porchetta cuisinées, de Perugia
A l’intérieur, sous le chapiteau :
Vous ferez provision de spécialités culinaires et d'artisanat de Tübingen, Pérouse, Bath, Grenade, Coimbra, Carthage, Kumamoto.
Et pendant toute la durée du marché, des groupes de musique, chants et danses du monde se également donnent rendez-vous sous le chapiteau.
C'est l'occasion de découvrir la cuisine d'autres pays, et il y a de bien bonnes choses.
J'avoue un penchant pour les spécialités du Portugal.
ADDITIF :
Alors que je rédigeais cette note vous conviant à un rendez-vous gustatif, GG écrivait un billet pour nous convier ce soir à un rendez-vous télévisuel, "La promesse du plaisir". Quel programme ! Que de voluptués en si peu de temps ! Baiser, Bouffer et... Boire ? Voilà de quoi satisfaire la plupart d'entre nous, non ?
http://grincheux.typepad.com/weblog/2011/11/docu-sur-le-point-g-france-2.html
Maladie : Vin - Dose quotidienne
Allergies : Médoc - 1 verre
Anémie : Porto - 4 verres
Asthme : Champagne sec - 2 coupes
Bronchite : Bourgogne ou Bordeaux ( + sucre et cannelle ) - 3 tasses
Constipation : Anjou blanc - 4 verres
Artères coronaires : Champagne sec - 4 coupes
Diarrhée : Beaujolais nouveau - 4 verres
Fièvre : Champagne sec - 1 bouteille
Cœur : Bourgogne - 2 verres
Goutte : Pouilly Fuissé - 4 verres
Hypertension : Alsace - 4 verres
Ménopause : Saint-Emilion - 4 verres
Dépression : Médoc - 4 verres
Obésité : Bourgogne - 4 verres
Obésité : Rosé de Provence - 1 bouteille
Rhumatisme : Champagne - 4 verres
Perte de poids : Côtes du Rhône - 4 verres
A partir de ce jour, je vais appliquer ces prescriptions à la lettre.
- au saut du lit : 1 verre de Médoc (je suis allergique aux cons)
- au petit-déjeuner : 4 verres de Porto (je me trouve un peu pâlichonne ces derniers temps) + 4 verres de Côtes-du-Rhône (pour mettre un peu de chair sur les os)
- au déjeuner : 4 coupes de Champagne (on a l'âge de ses artères et de ses articulations ; mais bien le choisir et ne pas hésiter à demander conseil) + 2 verres de vin d'Alsace (ce sera suffisant)
- au dîner : 2 verres de Bourgogne (pas de problèmes cardiaques, mais des peines de coeur) + 4 verres de Médoc ( à consommer ensemble, car peines de coeur et dépression sont étroitement liées)
- au coucher : 4 verres de St-Emilion (faudrait pas que ma libido soit en baisse à cause de la ménopause)
J'échappe au Rosé de Provence, ouf !
Et pour la cirrhose, je bois quoi ?
(Merci Michel)
Les commentaires récents