... ou plutôt l'une de mes prochaines lectures, car les livres s'accumulent ; il y en a partout, sur la table du salon, sur mon bureau, sur mon canapé-lit, sur les moultes étagères de mon antre, dans la bibliothèque du salon, sur l'escalier de la mezzanine, dans ma voiture, dans mon sac ; j'en commence un, puis un autre, passe à un troisième... Je vais bientôt pouvoir ouvrir une librairie d'occasion - ce qui ne déplairait pas - hormis que je tiens trop à mes bouquins pour m'en séparer !
Je ne sais pas comment je me débrouille, je ne fais rien de mes journées, je reste cloîtrée chez moi, et je ne trouve pas le temps de lire. Mais je vais me rattraper dès demain, car je vais bénéficier de quelques jours de solitude, toujours propices au recentrage et à la lecture. Inutile que je fasse d'autres projets, ils foirent à tous les coups. Au moins, bien calée dans mes coussins, les pieds sous la couette, une oreille à écouter de la musique classique, l'autre oreille à guetter la sonnerie du téléphone, un oeil rivé sur l'ordinateur, l'autre sur mon bouquin, je vais m'évader, ne penser qu'à mon bon plaisir, sans être dérangée pour des bricoles sans importance. Le bonheur dans la solitude et la liberté ! Le pied !
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La pasionaria des bonobos
Vivre parmi les bonobos fait-il perdre toute retenue ? En 2005, l’Australienne Vanessa Woods s’est posée en République démocratique du Congo pour y étudier ces grands singes aux mœurs débridées. Des cousins primates qui, en guise de bonjour, tendent le sexe à la place de la main. La jeune femme livre aujourd’hui un récit exalté, totalement impudique de ses aventures (Bons baisers des bonobos, Flammarion). Elle compare la longueur de ses orgasmes à ceux de guenons, évoque pêle-mêle la maladie maniaco-dépressive de son père et la puissance de la tristesse chez un bonobo orphelin, ou disserte sur la maltraitance des chimpanzés mâles à l’occasion d’une gifle donnée par son fiancé. L’anthropomorphisme est assumé : la chercheuse en primatologie à l’université de Duke (Etats-Unis), qui n’a pas suivi de cursus universitaire classique, ne prétend pas mettre ses sujets « singes » à distance pour mieux les étudier. Au final, son témoignage agaçant mais détonant est un vibrant plaidoyer pour de fascinants primates en danger. Bégueules s’abstenir.
(Rachel Mulot, Sciences & Avenir, septembre 2011)
Avantage du Bonobo il peut jouer seul, du piano à quatre mains... ou de la flûte mais pas à bec, c'est selon
Rédigé par : adamastor | 21/09/2011 à 01:09
L'agilité permet l'indépendance, l'autarcie et la liberté !
Rédigé par : PS & LL | 21/09/2011 à 08:50
Je me replonge illico dans "Les dieux ne sont jamais loin", de Lucien Jerphagnon. Un grand penseur, spécialiste de la pensée grecque et romaine, il fut l'un des profeseurs de Michel Onfray. Il manquera dans le monde de l'intelligence...
Rédigé par : PS & LL | 21/09/2011 à 17:53
En ces temps où l'intelligence économique est en vogue, il est dommage que trop nombreux sont ceux qui font de l'économie d'intelligence !...
Rédigé par : Dominique | 24/09/2011 à 21:15
"... la chercheuse en primatologie à l’université de Duke ..."
Pour étudier les primates, à priori mieux vaut éviter l'université de Canard !...
Rédigé par : Dominique | 24/09/2011 à 21:19