Un ami affichait ce matin cette phrase de Margaret Lee Runbeck : "Le bonheur n’est pas une destination, mais une façon de voyager". Lorsque l'on sait qu'elle décéda à l'âge de 51 ans, on ne peut que la féliciter de tant de clairvoyance !
La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Non, ce n'est pas chaque jour la Dolce Vita.
Nous sommes embarqués sur un bateau et y menons une vie de galérien. Bien sûr, j'exagère, mais c'est dans mon caractère.
Pas de vent ? Nous stagnons. Un vent trop fort ? Notre estomac n'y résiste pas. Aurions-nous envie d'un petit vent bien établi, qui nous permette de suivre notre cap en toute sérénité ? L'ennui nous gagnerait vite. Alors ?
Sommes-nous d'éternelles insatisfaites ? Je n'irais pas jusqu'à une telle affirmation mais...
Une amie qui accumule ennuis sur ennuis - et quand je dis ennuis, c'est pour rester polie -, a cette phrase fétiche : "on n'a pas des vies faciles". Certes !
Je crois surtout que nous avons une énorme capacité à nous la compliquer. Nous voulons tout à la fois, la sécurité et la liberté, un séducteur qui nous soit fidèle, un macho qui repasse ses chemises... et je tairai le reste par pruderie...
Et pour sauter de la poule à l'âne :
"Quand une femme est la douceur et le trouble, l'amusement et la gravité, la nouveauté et la mémoire, le voyage et la demeure... Quel homme digne de ce nom refuse ce miracle et choisit de fuir en invoquant l'inconfort d'aimer ?" Sacré Erik Orsenna, qui me donne une belle occasion de sourire aujourd'hui... !
"Quel homme digne de ce nom refuse ce miracle et choisit de fuir..."
Comme quoi elles ne disent pas que des conneries, elles peuvent en écrire.
Merci qui ? Merci Jules Ferry !
Rédigé par : L'Hésichiaste | 30/07/2011 à 18:39