Voilà ce que c'est que de passer sa soirée à vouloir comprendre des mots abscons ! J'ai raté "Le Grincheux" ! Non, pas le blogueur célèbre et néanmoins grave, mais un téléfilm allemand qui passait hier soir sur ARTE.
- Téléfilm sentimental (1h30). Année : 2008
- Avec : Bruno Ganz (Heinz Killian), Monica Bleibtreu (Vera Hartel), Harald Schrott (Hans Behling), Stefant Kurt (le docteur Pögen), Jörg Gudzuhn (le docteur Bergenthal), August Zirner (le docteur Kübler), Adriana Altaras (Consuela), Gustav-Peter Wöhler (Gerhard)
Heinz Killian, écrivain presqu'oublié et assez misanthrope, souffre de maux d'estomac impossibles à apaiser (comme moi !). Son généraliste l'adresse à un spécialiste, gastro-entérologue (ça, c'est fait) qui pointe du doigt ses déplorables habitudes alimentaires (bof !). Il lui recommande de faire appel à une nutritionniste (ce que préconise mon toubib !), ce que Killian refuse (pour quelle raison ?). Mais une certaine Vera Hartel se présente bientôt à lui, sûre d'elle, à la fois aimable mais malgré tout impitoyable. Elle l'accompagne dans une tournée de lectures publiques et ne le lâche pas d'une semelle. Rapidement, le périple se transforme en conflit. De crises de rage en éclaircies impromptues, de sorties cyniques en remises en question, ils s'affrontent jusqu'à ce que tombent les résultats des analyses...
Je ne saurai jamais la suite, mais il est facile de deviner qu'il aura besoin des soins du gentil Dr Wilson (à moins que je me trompe de chaîne ?) En tout cas, il est à noter que, hors certains médecins spécialistes, point de salut !
Je trouve que le scénariste a eu une bien curieuse idée d'appeler le héros Heinz Killian : une bière rousse à la sauce ketchup, vous imaginez le mélange. Il y a de quoi devenir atrabilaire ! Amoureux ou pas !
"Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie
Des moyens d'exercer notre philosophie."
"Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte."
Certes, mais n'est pas Molière qui veut.
"Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte."
Moins il faut qu'on le flatte, plus l'ordinaire devient la relation
Plus l'ordinaire devient la relation, moins il faut l'entretenir
Moins il faut l'entretenir, plus ce quelqu'un devient accessoire.
Moralité : "Plus on aime quelqu'un, plus il devient accessoire."
Jules Ferry n'a pas fait que des choses utiles.
Rédigé par : L'Hésichiaste | 01/08/2011 à 11:57
"écrivain presqu'oublié et assez misanthrope"... c'est tout moi bientôt : blogueur presqu'oublié et devenu misanthrope après ce qui vient de lui tomber dessus. Dont je tire un enseignement : se méfier des docteurs, surtout certain spécialiste dont la vraie spécialité n'est pas celle qu'il affiche sur sa carte de visite. Je n'ai pas le droit d'en dire plus. J'ai confiance dans la justice de mon pays. Comme on dit.
Rédigé par : Grincheux Grave | 01/08/2011 à 12:09
Merci, messieurs, vous me donnez envie de me flinguer ! Je devrais plutôt dire "me suicider" car "se flinguer" sied aux hommes plus qu'aux femmes qui préfèrent les cachetons.
Rédigé par : PS & LL | 01/08/2011 à 13:13
Sache, G2, que les toubibs sont de la pire espèce après les crapauds (qui ne se transforment jamais en prince charmant). Il faut les fuir si l'on tient à rester en bonne santé, surtout mentale.
Rédigé par : Caritate | 01/08/2011 à 15:04
J'espère qu'aucun toubib, lisant mon commentaire, n'en prendra ombrage et ne me fera un procès, ne serait-ce qu'un procès d'intention. J'ai la plus grande estime pour le corps médical mais on est forcé de constater que parfois parmi eux s'en trouve un qui a oublié le serment d'Hippocrate.
Rédigé par : Caritate | 02/08/2011 à 09:42