Je glisse ma main droite dans sa chemise ouverte
Et pose dans son cou de longs baisers brûlants
Je sens qu’à cet instant la chance m’est offerte
Qu’ici et maintenant il devienne mon amant.
Maîtresse de circonstance ou amante d’occasion
Qu’importe, car le bougre est tellement excitant
Et moi je suis sevrée des intimes effusions
Depuis des mois entiers que j’attends ce moment.
Après de longs baisers et de douces caresses,
Contre lui je m’allonge, après avoir enfin
Parcouru tout son corps de larges arabesques
Voluptueusement jusqu’au creux de ses reins.
De ma bouche, de ma langue, de mes mains, de mes seins,
J’attise son désir, si bien que son pénis
Impétueux et fier, se laisse prendre en mains
Puis happer par ma bouche… pour moi c’est un délice.
Il s’offre enfin à moi, mon doux prince charmant
Il tremble de bonheur sous mes assauts buccaux,
Son corps est parcouru d’un soudain embrasement
Et mes yeux éblouis le trouvent encore plus beau.
Comme je me délecte en le sentant vibrer
D’ondes de volupté, de cris et de soupirs
Le flux chaud de son sperme se répand en longs jets
Mon bonheur est entier de le sentir jouir.
Il s’écroule sur moi, me couvrant de baisers
Comme en remerciements d’opportunes caresses
Alors je peux crier, inondée et comblée
De devenir, enfin, son amante et bougresse.
Voyez-vous cette blessée qui se tord sur la terre?
Elle va mourir ici, près du bois solitaire,
Sans que de sa souffrance un seul cœur ait pitié;
Mais ce qui doublement fait saigner sa blessure,
Ce qui lui fait au cœur la plus âpre morsure,
C’est qu’en se souvenant, elle se sent oubliée.
Ditch
Rédigé par : Lakwak | 24/07/2011 à 13:42
Quel blog extraordinaire !
Un véritable cimetière douillet pour toutes ces pauvres femmes, en mal de sublimation (carence intellectuelle sans doute) ou en butte à l'ennui mortel de la ménagère multipare (tourments hormonaux possibles).
Que de grandes et belles choses sont écrites à propos d'une question toute simple : comment faire valoir mon con plaisant et ma bouche accueillante ?
J'aurais presque envie de vous aider : faites simple, ne soyez pas exigente sur la qualité du porc.
Rédigé par : L'Hésichiaste | 29/07/2011 à 09:49
Monsieur l'Omphalopsyque, soyez assuré que nous savons choisir dans l'étable le porc le plus à même de nous satisfaire et, même si le cochon déclare : "chez moi tout est bon", nous privilégions parfois sa queue qui, si elle a été bien préparée, peut être un vrai délice en bouche.
Rédigé par : PS & LL | 29/07/2011 à 10:14
Qu'est-ce cette diarrhée déversée sur la gente féminine, sans "hési"tation aucune?
Rédigé par : Lafuine | 30/07/2011 à 20:52