Apporte-moi de l’eau pour étancher ma soif
La fièvre de toi m’assèche, parcheminant mon âme,
Apporte-moi de l’eau pour étancher ma soif
Ne la capte pas au puits de ton indifférence
Apporte-moi de l’eau pour éteindre le feu
Ce feu qui me consume, me brûle comme il me damne
Apporte-moi de l’eau pour éteindre le feu
Et arrose le coeur de mon incandescence
Vois comme elle coule à flots sur mes joues ravinées
Cueille-la de tes lèvres et laisse-moi m'abreuver
A cette bouche aimée, source de mes brûlures
Apporte-moi de l’eau pour que je puisse vivre
Ou donne-moi de l’eau pour qu’enfin je m’y noie
On te l'a déjà dit : avale !
Rédigé par : L'Hésichiaste | 13/08/2011 à 18:37
Heureux doit être le destinataire de ce poème !!!
Rédigé par : Alain | 14/08/2011 à 16:04
@ Alain : Vous plaisantez, il ne s'adresse à personne. Ces mots sont lancés comme une bouteille à la mer, sans port de destination. L'homme qui mériterait une telle supplique n'existe pas !
Rédigé par : PS & LL | 14/08/2011 à 17:42
Ben voyons!
Rédigé par : Ditch | 15/08/2011 à 12:44
il est capital de ne pas prendre ses désirs pour des réalités... et des vessies pour des lanternes !
Rédigé par : Caritate | 16/08/2011 à 17:59