La ville de Lens, implantée sur les bords de la Souchez devenue ensuite canal de la Deûle (mon canal s'est perdu !), a subi de lourds dommages lors de deux guerres. L'activité minière a aussi dégradé l'environnement.
Lors de la premmière guerre, elle fut pilonnée par les obus, qui tous n'explosèrent pas.
La présence du mémorial canadien de Vimy nous rappelle les combats d'avril 1917.
A la fin de la guerre, la ville, est en grande partie rasée, envahie de décombres de munitions. La reconstruction commence.
Lors de la seconde guerre, elle subit de nouveaus dégâts matériels, moindres cependant que lors de la Grande Guerre.
Mais aujourd'hui, la ville est belle, oui, elle est belle. Et la nature qui l'environne tout autant.
Les friches industrielles ont été requalifiées, les terrils ensemencés. Même les chevalets sont mis en valeur.
Les habitations, toutes différentes les unes des autres, constituent un ensemble harmonieux, sans qu'aucun style soit imposé. Les propriétaires les ont reconstruites en se regropant dans une coopérative, l'"Union des propirétaires sinistrés de Lens". La brique et la tuile sont omniprésentes. Dans le centre de Lens, l'oeil se fixe souvent sur de belles constructions de style hispano-flamand.
De boulevards en avenues, de bâtisses en édifices, j'admire les détails floraux ou géométriques typiques de l'Art déco. « Le style Art déco cherche souvent à montrer de l'extérieur ce que l'on trouve à l'intérieur. »
Mais qu'est-ce que c'est que tout ce laïus ? J'ai simplement envie de vous faire partager mon amour pour ma ville, par le biais de photos, alors le blabla, on s'en fiche !
Mais il est temps de reprendre le train dans l'édifice le plus emblématique en matière d'Art déco, la gare de Lens, bâtiment en forme de locomotive.
Une devise que l'on porte en étendard "Fiers d'être Lensois" !
Rédigé par : Gerard Tredez | 12/11/2010 à 02:52