Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
La voici, enfin, au bout du chemin, la mer du Nord, MA mer... Déjà l'odeur iodée pénètre mes narines, je respire à pleins poumons, je m'emplis de cet air si particulier, reconnaissable entre tous, pour qui a eu un jour le bonheur d'approcher ce morceau de paradis. Les autres, ceux qui ne sont pas nés dans le Nord, diront qu'il y fait froid, qu'on ne peut pas se mettre en maillot, qu'on ne peut pas s'y baigner ni bronzer. C'est faux, et puis, quand bien même !
La voici, enfin, au bout du chemin, la mer du Nord, MA mer... Déjà l'odeur iodée pénètre mes narines, je respire à pleins poumons, je m'emplis de cet air si particulier, reconnaissable entre tous, pour qui a eu un jour le bonheur d'approcher ce morceau de paradis. Les autres, ceux qui ne sont pas nés dans le Nord, diront qu'il y fait froid, qu'on ne peut pas se mettre en maillot, qu'on ne peut pas s'y baigner ni bronzer. C'est faux, et puis, quand bien même !
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Il est d'autres plaisirs que le farniente au soleil... comme marcher, pieds nus, au bord de l'eau, ou, mieux encore, se rouler dans le sable des dunes, au milieu des oyats en touffes compactes, qui retiennent le sable, faire couler le sable dans ses doigts, comme un sablier égrène le temps. Ce sable, poudre fine qui ressemble à du sucre glace, est d'une douceur caressante et sensuelle... En été, l'odeur des pavots des sables, pointillant la dune de leur jaune éclatant, chatouille les narines.
Il est d'autres plaisirs que le farniente au soleil... comme marcher, pieds nus, au bord de l'eau, ou, mieux encore, se rouler dans le sable des dunes, au milieu des oyats en touffes compactes, qui retiennent le sable, faire couler le sable dans ses doigts, comme un sablier égrène le temps. Ce sable, poudre fine qui ressemble à du sucre glace, est d'une douceur caressante et sensuelle... En été, l'odeur des pavots des sables, pointillant la dune de leur jaune éclatant, chatouille les narines.
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Sur l'immensité des plages, se déroulent parfois des cordons de rochers, ponctuant d'acajou cette étendue nacrée , donnant du relief à cette "plate-lande ". Sont-ils placés là pour rompre l'uniformité de cet espace infini, pour rythmer la monotonie de ce petit Sahara ? Ou pour que les enfants s'amusent à sauter de rochers en rochers; à moins que ce ne soit pour que les amoureux s'abritent des regards envieux ?
Sur l'immensité des plages, se déroulent parfois des cordons de rochers, ponctuant d'acajou cette étendue nacrée , donnant du relief à cette "plate-lande ". Sont-ils placés là pour rompre l'uniformité de cet espace infini, pour rythmer la monotonie de ce petit Sahara ? Ou pour que les enfants s'amusent à sauter de rochers en rochers; à moins que ce ne soit pour que les amoureux s'abritent des regards envieux ?
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
C'est marée basse, la mer au loin dessine un fin trait d'argent, séparant un ciel gris bleu d'un sable gris beige. Tout est harmonie, aucune violence dans ce décor. La mer s'est retirée, nos pas sur cette plage gorgée d'eau, s'enfoncent mollement et laissent une trace éphémère. Coquillages, couteaux enterrés émettent une bulle à la surface, comme s'ils souhaitaient se faire repérer et cueillir.
Avec infiniment de brumes à venir
Brume du matin, chagrin
Brume du midi, souci
Brume du soir, espoir.
La brume obscurcit l'aurore mais bientôt une légère brise se lèvera qui dissipera ces fines gouttelettes d'eau salée . Cette fumée de mer recouvre pudiquement l'alliance de l'eau et de l'air, dissimulant l'alchimie qui se trame entre les éléments.
Brume du midi, souci
Brume du soir, espoir.
La brume obscurcit l'aurore mais bientôt une légère brise se lèvera qui dissipera ces fines gouttelettes d'eau salée . Cette fumée de mer recouvre pudiquement l'alliance de l'eau et de l'air, dissimulant l'alchimie qui se trame entre les éléments.
Et le soir, le soleil couchant illumine de son flamboiement l'occident lointain.
Avec le vent de l'est, écoutez-le tenir
Vent du Nord ou vent du Sud, vent de mer ou vent de terre, le vent soulève le sable, agite l'océan, distille les embruns, fait ployer les oyats, tire les chars à voile.
Inlassablement, brise de mer et brise de terre se succèdent à cadence régulière, au rythme du temps, au rythme des marées.
Le plat pays qui est le mien
et pour lequel j'éprouve un amour passionné que je ne demande qu'à partager...
Marchant dans la brume de mer,le coeur amer sur le chemin des dunes sur la plage de Malo Bray-Dunes au Touquet,elle est repartie un air lassé de reine alanguie vers son sud joli.
Si tout est moyen,si la vie est un film de rien ce passage là était vraiment bien .
Rédigé par : Heleanne27 | 05/11/2010 à 11:49
Merci, ma belle amie.
Rédigé par : Pépites de soleil et lambeaux de lune | 05/11/2010 à 14:32
Tu a mis toute ta poésie dans cette évocation du Nord... J'ai envie d'y aller, de retrouver mes senteurs de l'enfance et mes souvenirs à moi ! MMMh, tu m'inspires...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05/11/2010 à 16:40
Et si on s'y retrouvait au printemps... ?
Au printemps, au printemps,
et mon coeur et ton coeur sont repeints au vin blanc...
[...]
Toutes les filles
Vous donneront leurs baisers
Puis tous leurs espoirs...
Rédigé par : Pépites de soleil et lambeaux de lune | 05/11/2010 à 18:21
Un week end nordiste de printemps ? j'adhère de suite !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 06/11/2010 à 16:26